Dans les cas "classiques" les plus fréquents, notre cerveau est éduqué à donner une certaine interprétation de ce que voit notre œil. Lorsqu'il se trouve devant un cas particulier, notre cerveau a tendance à donner l'interprétation habituelle, celle qui ressemble le plus, qui alors ne convient pas. Ces cas particuliers peuvent jouer sur les contrastes par exemple : un objet noir présenté sur un fond blanc paraît plus noir que le même objet présenté sur un fond gris.

Fixez l'image en couleur pendant trente secondes. Fixez ensuite celle en noir et blanc.
Le cochon et l'arrière-plan prennent d'autres couleurs !
C'est une illustration de la persistance rétinienne !
L'image physique formée au fond de l’œil sur la rétine, analysée point par point, est transmise fidèlement au cerveau sous forme de messages codés. Ceci est en principe pareil pour tous. Mais ce sont les zones visuelles du cerveau qui analysent ces signaux et nous donnent une représentation de l'objet perçu. L'interprétation qu'en fait le cerveau basé sur notre vécu, notre culture générale, nos impressions, nos sensations et nos images personnelles mémorisées, donne une image différente pour chacun et donc, une illusion d'optique.
Les illusions sont les témoins des mécanismes de la vision. Elles confirment que notre perception du monde est assez éloignée de la photographie. Elle est le résultat :
L'image physique formée au fond de l’œil sur la rétine, analysée point par point, est transmise fidèlement au cerveau sous forme de messages codés. Ceci est en principe pareil pour tous. Mais ce sont les zones visuelles du cerveau qui analysent ces signaux et nous donnent une représentation de l'objet perçu. L'interprétation qu'en fait le cerveau basé sur notre vécu, notre culture générale, nos impressions, nos sensations et nos images personnelles mémorisées, donne une image différente pour chacun et donc, une illusion d'optique.
Les illusions sont les témoins des mécanismes de la vision. Elles confirment que notre perception du monde est assez éloignée de la photographie. Elle est le résultat :
- d'une stimulation des photo-récepteurs rétiniens, qui peuvent subir des phénomènes de fatigue.
- et surtout d'une construction mentale, à partir des messages nerveux reçus, parfois erronés. Le cerveau cherche à mettre du sens partout, même là où il y en a pas. Alors, il en fait trop, amplifiant les contrastes, créant contours, couleurs, perspectives, reliefs, mouvement, en fonction de ce qu'il connaît. En effet, malgré une organisation générale et commune du cortex visuel, les apprentissages et le vécu diffèrent d'une personne à l'autre, d'où une sensibilité variable à certaines illusions.